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Date de création : 24.04.2014
Dernière mise à jour :
04.09.2025
13234 articles
bon pour certaines choses , mais vraiment néfaste pour d'autres !!!! mettre ça dans l'enseignement , c'est du
Par mamietitine, le 04.09.2025
hello ma reinette
tout devient bien calme sur center ,merci d'être passer me ramener a des moments sympa ,bon
Par Anonyme, le 04.09.2025
coucou
une petite visite pour te remercier de ton passage sur mon blog.
je suis fatiguée , pas très en forme
Par coeurdelouve, le 04.09.2025
bonjour bon jeudi jour de repos pour moi on reprend les vendanges demain
je te souhaite une bonne journée
Par laviedekiki, le 04.09.2025
coucou ma douce,
me voilà de retour. papi est rentré hier soir de l'hôpital, et je vais pouvoir avoir un peu
Par mamietitine, le 03.09.2025
Ce texte vieux de mille ans est d'actualité
Un joli texte en résonance avec ce que nous vivons...
au temps de la peste1198..
Je suis sorti tôt ce matin, me glissant doucement hors de ma demeure, accompagné de mes chiens. Personne ne m’a vu partir et il est encore trop tôt pour que je rencontre les rares sénéchaux chargés de surveiller les allées et venues du peuple.
Je marche d’un bon pas sur le chemin au milieu des vignes et des champs, vers la forêt et le sentier rocailleux qui mène à la rivière. Le jour est déjà clair, aucun nuage ne vient abimer l’immensité d’un ciel bleu encore pale qui d’ici quelques heures deviendra bleu azur. Pourtant le soleil pointe à peine au dessus des premiers arbres dont les feuilles commencent à sortir .
La nature retrouve doucement son manteau estival après une période hivernale et grise, à présent les couleurs vertes, jaunes, orangées qui m’entourent deviennent chaque jour plus imposantes.
La brume matinale a presque disparu ce qui présage d’une journée chaude pour ce début de printemps. Une légère brise venant de l’ouest rafraichira ses velléités de canicule. Les fleurs pourront ouvrir leurs pétales et exhaler leurs parfums, les jeunes abeilles viendront butiner leurs étamines chauffées par les rayons solaires, leurs pattes seront chargées de pollen qu’elles ramèneront à la ruche..
L’herbe est encore un peu mouillée et je sens l’odeur de la terre récemment labourée dans un champ alentour, je sens aussi l’herbe fraichement fauchée d’un autre champ qu’un paysan destine à ses bêtes. Mes chiens plongent leurs truffes dans les talus, remuant leur queue, grattant la terre avidement, enivrés par tous ces mélanges olfactifs, espérant dénicher quelque mulot.
Au dessus d’un champ, dans le ciel, je repère une buse tournoyant dans les airs en longues spirales, tentant de repérer une proie .Plus loin à la lisière de la forêt, j’entend le cri rauque d’un héron, qui se détache de tous les chants matinaux des oiseaux. Ils donnent leur concert matinal, note après note, dans un chant d’amour destiné au printemps
Pas d’autre bruit, à part celui de la nature et du vent dans les arbres.
J’ai laissé derrière moi les humains confinés qui ne peuvent plus sortir. La calamité s’est répandue sur nos terres et se propage si vite que nul ne peut l’arrêter, sinon en se cloitrant et en la laissant passer devant sa porte. Partout dans les cités, aux rues étroites et aux maisons basses, la maladie a frappé les pauvres hères affaiblis. Les échoppes sont fermées et les villes sont désertées par les êtres affamés, un silence de mort y règne.
Dans les chaumières de campagne, dans les châteaux entourés de hautes murailles, les femmes s’occupent à leurs foyers, brodent, tissent, cousent et prient. Les hommes boivent, parlent, chahutent, boivent encore et prient un peu. Les enfants jouent et étudient, peu conscients du danger qui rode au dehors.
La promiscuité forcée a fait ressortir chez certains êtres leur coté cruel et animal ; la peur, la frayeur et l’affolement ont fait disparaitre toute lueur de bon sens. Pour d’autres la gentillesse, l’attention et la bonté dominent.
En arrivant à la rivière je regarde l’eau couler inexorablement et laisse s’évader mes pensées dans son reflet argenté. Je pense à ma vieille mère qui est restée dans son domaine et dont je ne sais si je pourrai encore la serrer dans mes bras; je sais qu’elle est tellement forte qu’elle pourrait me survivre et cela me rassure; je pense à ma chère cité de Rouen que j’ai hâte de retrouver mais qui me parait hors de portée par sa distance; je pense à toutes ces batailles que j’ai menées, à tous ces pays que j’ai traversés pour des conquêtes éphémères.
L’eau de la rivière continue de couler doucement comme la vie. Elle patine les pierres comme elle patine le temps..
Et avec le temps tout s’en ira.
Richard Cœur de Lion, Cognac,
le 2 Avril de l’an de Grâce 1198
NB : en 1198 la peste a fait 22 millions de morts en Europe
La mère de Richard Cœur de Lion était Aliénor d'Aquitaine.
il est vraiment top d ce texte
il est tellement proche de ce que nous vivons même si ce virus est moins mauvais que la peste
enfin ça dépend pour qui
ils nont rien géré du tout et ils ont dit de ces bêtises !!
http://lespetitstresorsdandrea.centerblog.net
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